Par
Sadeyed dans
Sang, Valse de Veines le
2 Août 2007 à 23:48
« Contemplez le salut du héros imaginaire, de cet enfant endormi nourri à notre sein, pendu à nos branches traîtres, tranchantes comme la vie qu'on offre en festin pour lâches avaleurs du corpus « Etre », cette conscience morte agrippée à sa seule rédemption comme aux étrivières du bourreau qui jouit du fracas et des sanglots. Vous en ferez peut-être un tapis à vos futures gloires, cette peau flasque inerte et suintante, arrachant votre nez d'effluves indolentes. Riez vautours à pleine dent, riez encore et chantez, moqueurs du suicidé, jamais la mort n'atteindra l'inconnu à la brise qui s'épanche sur nos falaises meurtrières.»